Prendre la décision de faire une gestation pour autrui, qu’elle soit commerciale ou altruiste demande un investissement financier très conséquent.

À l’heure actuelle le prix varie du simple au double pouvant aller de 36 000€ à plus de 60 000€ à Kiev.

Pourquoi de telles différences de prix ? Comment est utilisé cet argent ? Est-il possible d’avoir un vrai contrôle des sommes versées ?

Tout d’abord il est intéressant de comprendre quels sont les postes de dépenses d’un tel parcours :

1) Les intermédiaires :

Que ce soit une clinique ou une agence, il est difficile de faire une GPA sans leur assistance. Les cliniques vont souvent proposer un pack qui couvrira tous les coûts et inclura un certain nombre d’essais, l’assistance et parfois le logement des parents d’intention.

Les agences fonctionnent sur 2 modes : soit elles ne font que transmettre votre dossier à des cliniques partenaires et vont recevoir une commission pour cela. Les plus sérieuses vous accompagneront pendant votre programme.

Soit elles vont vous mettre en relation avec tous les acteurs indispensables à ce programme et s’occuperont de l’organisation et du suivi jusqu’ à votre retour chez vous avec votre enfant, c’est le modèle qu’a choisi NestAndCo (pour en savoir plus cliquez sur ce lien

2) Les cliniques de fertilité :

Avant que l’État ukrainien autorise officiellement la pratique commerciale de la GPA, les cliniques offraient avant tout les services classiques de procréation médicalement assistée tels que la fécondation in vitro. Lorsque le ministère de la santé ukrainien a établi un cadre légal clair pour les parents d’intentions internationaux en 2013, elles ont, en toute logique, commencé des programmes de GPA par l’intermédiaire d’agences. Il faut savoir que les cliniques n’ont pas le droit de rémunérer ni les donneuses ni les gestatrices, elles le feront donc par l’intermédiaire d’agences. Le travail des cliniques se limitera à former des embryons lors de FIV et à suivre les grossesses.

3) Les agences de donneuses et de gestatrices :

 Ce sont elles qui vont faire le recrutement, organiser le suivi médical et le paiement des donneuses et des mères porteuses. Elles peuvent faire partie de la clinique de fertilité mais sous une structure légale différente ou être totalement indépendantes et rémunérées par une ou des cliniques.

4) Les avocats ou représentants légaux :

Leur principale tâche est d’une part de signer en votre nom le contrat de gestation avec votre mère porteuse à moins que vous puissiez être sur place pour le faire et d’autre part, ils vont vous assister au bureau du registre civil afin d’obtenir le certificat de naissance de votre enfant.

Ils peuvent aussi bien sûr vous représenter en cas de litige avec votre clinique ou agence mais pour cela cette personne doit être indépendante. Lorsque vous prenez un pack « tout inclus » dont la partie légale est couverte, cela veut seulement dire que la clinique ou l’agence vont vous assigner une personne qui, bien souvent, n’est même pas juriste et qu’elle va vous représenter dans les démarches administratives mais en aucun cas elle ne pourra représenter vos intérêts en cas de litige.

5) La maternité :

Il y en a de très nombreuses sur Kiev privées ou publiques. Le niveau de compétence médicale y est très bon et les mêmes règles s’appliquent ; c’est principalement le décor ou la possibilité d’avoir du personnel qui parle d’autres langues que le russe ou l’ukrainien qui va expliquer la différence de tarif.

6) La gestatrice :

Elle est bien évidemment la personne la plus importante de votre projet.

Son traitement, sa rémunération, son soutien psychologique et son suivi médical vont dépendre énormément de l’agence qui les gère ; c’est sur ces différents aspects que les cliniques par l’intermédiaire de leurs agences vont pouvoir faire des économies… elles, pas vous !

Malgré le fait que la gestation pour autrui soit une pratique courante en Ukraine, de mauvaises pratiques demeurent :

Des rémunérations basses (moins de 15000€), pas de signature de contrat de gestation avec les parents d’intention, paiement uniquement en fin de grossesse ou encore un logement à 3 ou 4 dans des appartements bas de gamme avant la naissance, sont des moyens très courants que les agences/cliniques vont employer pour gagner plus d’argent.

De nombreuses cliniques interdisent totalement que vous ayez des contacts avec votre gestatrice. C’est soit disant pour vous protéger, mais en réalité cela ne sert qu’à vous cacher ces pratiques injustes voire inhumaines lorsqu’il s’agit d’avoir transféré un grand nombre d’embryons pour assurer un démarrage de grossesse (et donc le paiement d’une nouvelle échéance de votre part) et de procéder ensuite à une réduction embryonnaire au détriment de la santé de la femme qui va porter votre enfant.

Le Budget

Nous savons que le critère principal dans le choix d’un programme est le budget. Mais, chez Nest&Co, nous savons aussi que l’impact psychologique d’avoir eu recours à une GPA pour fonder votre famille sera positif si vous savez que l’expérience a aussi été très positive pour la personne qui a porté votre enfant. 

Comment contrôler votre budget et être sûr que les sommes que vous versez vont bien là où elles doivent aller ?

La seule solution est de payer directement chaque acteur de votre programme. Cela va assurer le sérieux des services des uns et des autres, rassurer votre gestatrice qui va développer une confiance en vous qui sera très positive sur sa grossesse. Et jamais vous ne paierez pour des services ou des étapes à l’avance (les smart contrats)

Coûts par poste de dépenses :

  • Agences/Cliniques pour gérer votre programme :

De 5000€ à plus de 20 000€ (lorsque vous prenez un forfait)

  • FIV : 

à partir de 4000€ (avec ovocytes propres)

  • Paiement à votre gestatrice :

Entre 13 000€ et 18 000€ (plus dans certains cas)

  • Logistique liée à votre gestatrice (déplacement, logement, analyses médicales, soutien) :

De 2000€ à 6000€

  • Logistique liée aux parents d’intention :

De 1000€ à 3000€

  • Dépenses légales :

Entre 1500€ et 4000€

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